Porte Dijeaux, vestige du XVIIIe siècle

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Porte Dijeaux, vestige du XVIIIe siècle

Entre place Gambetta et rue Saint Catherine, la porte Dijeaux

La porte Dijeaux fait partie des six portes emblématiques de Bordeaux marquant l’entrée dans le centre-ville.
Celle-ci est située au début d’une des rues piétonnes les plus fréquentées de Bordeaux : la rue Dijeaux. Elle s’ouvre d’ailleurs sur la place Gambetta et son square. Engagez-vous sous la porte Dijeaux pour rejoindre la rue Saint Catherine et déambulez dans les rues commerçantes du centre-ville. Amoureux des livres arrêtez-vous à la librairie Mollat, rue Dijeaux, la plus grande librairie indépendante de France.

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Porte Dijeaux : un peu d’histoire

Une première porte fut construite au XIIIe siècle durant la période médiévale. Jadis, les portes faisaient parties de la fortification de la ville. Elles renforçaient l’enceinte de Bordeaux et protégeaient la ville d’éventuelles attaques extérieures. La porte fut ensuite détruite puis reconstruite au XVIIIe siècle.

La porte Dijeaux, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est une reconstruction commandée par Tourny, intendant de Guyenne, connu pour avoir mené maints projets d’embellissement de la ville au XVIIIe siècle. Érigée en 1748 par l’architecte André Portier, et sculptée par Francin, la Porte Dijeaux est classée “monument historique” depuis 1921.
Vous pourrez observer sur le front triangulaire, côté centre-ville, les armoiries de Bordeaux gravées dans la pierre avec la Grosse Cloche surmontées du léopard. Un mascaron complète l’ornement avec une figure humaine à la fonction originelle apotropaïque (détourner les mauvais esprits). Ici, il s’agit d’un mascaron représentant une tête de Neptune (le dieu romain de la mer et des fleuves) accompagnée d’animaux fantastiques qui peuvaient s’apparenter à des veaux marins selon les dires.

Vous pourrez retrouver de nombreux mascarons sur les portes de la ville, mais également sur les clefs de voûte des arcs des fenêtres de certaines habitations. D’ailleurs, l’écrivain bordelais Michel Suffran écrit « une ville entière de masques » et un « théâtre chimérique » pour désigner Bordeaux. Sur l’autre face, se trouve un cartouche avec la date de construction de l’édifice (1748).

Pour plus d’informations sur les autres portes emblématiques de Bordeaux consultez les articles suivant.

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Photo © Aémilia Chauvin

Publié par Hugo

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