Place du Parlement, lieu de vie ou se croise l’histoire et les passants

La place du Parlement, vitrine du XVIII ème siècle

La place du Parlement est située à la convergence de la rue du Parlement Saint-Pierre, la rue des Lauriers, la rue du Pas-St-Georges, et la rue Fernand Philippart. Dans le quartier Saint-Pierre, quartier du vieux-Bordeaux, la place du parlement est un des lieux les plus animés avec la place Camille Jullian et la place Saint-Pierre. Elle accueille des petits commerces et de nombreux restaurants.

Bordée d’immeubles du XVIII, la place est une vitrine de l’architecture édifiée sous Tourny. On y retrouve des façades harmonieuses et uniformes, des pierre taillée de Gironde, des mascarons sculptés aux clés de voûte des fenêtres (figure humaine sculptée dans la pierre à la fonction originelle apotropaïque), des balustrades en fer forgé, ainsi que des lignes de refend et arcades plein cintre. Les immeubles offrent donc une belle rétrospective du style baroque et rocaille, aussi appelé style rococo. L’ensemble répond à l’idéal classique avec une unité architecturale. Seul un bâtiment, à l’angle de la rue Pas-Saint-Georges, rompt avec la belle unité.
La place du Parlement est donc une très jolie place pour flâner au cœur du centre-ville. Vous pourrez profiter du cadre en terrasse des restaurants. C’est un lieu de prédilection pour contempler les détails architecturaux des façades.

Histoire de la place du Parlement

Autrefois, la place s’appelait Place du marché Royal puis fut rebaptisée Place de la liberté, comme l’atteste une inscription creusée dans la pierre à l’angle de la rue des Lauriers. Sa dénomination actuelle est en mémoire du Parlement de Bordeaux institué en 1951 et supprimé en 1700.

Une jolie fontaine, datant du second empire, trône au centre de la place. Édifiée en 1865 par l’architecte Louis Garros, elle est surmontée de statues de femme symétriques.

D’un point de vue architectural, la place illustre la volonté des bâtisseurs du XVIII, de faire de Bordeaux “la plus belle ville du Royaume”, volonté du célèbre intendant Tourny.

Photo © 209 AGENCY – Aémilia CHAUVIN

Publié par Hugo